Projet développement durable à Sévigné

HiStoire

mardi 25 novembre 2008, par Deelphiinee

Aujourd’hui, en 2127, je vais vous raconter une histoire qui s’est déroulée il y a bien longtemps.

C’était en 1946, quelques années après ma naissance. Oui, vous ne rêvez pas, j’ai plus de 100 ans. Ici nous ne somme pas, ou plus, sur la planète Terre. Les humains ont décidé d’aller s’installer sur Venus, là où l’espérance de vie est bien plus longue que l’on ne pouvait l’imaginer.

Je devais avoir environ 7 ans, j’habitais Berlin, la capital de l’Allemagne, sur la Terre, sur l’ile "Bodem Museum".

Ce jour là, un nouveau tableau allait être exposé, "Le riche paysan". Moi qui, malgré mon jeune âge, était passionné par l’Art en tout genre, je ne pouvais manquer la première de l’exposition. Alors, dès que le musée fut ouvert, je m’y précipitai.

Ce tableau était splendide, magnifique, c’était du grand Art à mes yeux.

Cependant, dès sa première nuit au musée, il fut volé. Je ne vous raconte pas le scandale qu’il y eut dès le lendemain matin. Tous les policiers de la ville étaient présents sur les lieux, cherchaient des indices, qu’ils ne trouvèrent d’ailleurs point.

Les recherches continuèrent comme cela pendant un peu plus d’une semaine, et il n’y avait encore aucun suspect. Pas étonnant, qui est assez fou pour tenter de s’introduire dans l’un des musées les plus protégés du pays ? Et pourtant ...

Un beau matin, le tableau réapparut, le vrai, pas une reproduction. " Sans doute le voleur a-t-il eu peur de se faire attraper ! " pensèrent les autorités, qui arrêtèrent donc d’enquêter. La sécurité fut renforcée. Deux nouveaux gardiens furent embauchés, en plus des deux habituels. Le lendemain, tout était normal, à l’exception d’un gardien qui avait disparu. Chaque nuit suivante, un gardien disparut, jusqu’au moment où il n’y en eut plus un seul ...

Je trouvais cela bizarre, toutes ces disparitions depuis l’arrivée du nouveau tableau. Moi qui était très curieux, je décidai donc de me mettre à mener ma petite enquête.

J’inventai une excuse à mes parents pour passer la nuit au musée, bien caché, dans une armure placée à quelques mètres du tableau. Quand je vis le nouveau gardien arriver, je restais attentif. Alors, quand il passa devant, je vis les yeux du tableau s’illuminer et le gardien fut comme aspiré par celui-ci !

Aussitôt, je sortis du musée, plus effrayé que jamais, et courus jusqu’au commissariat raconter toute l’histoire. Les policiers me rirent au nez et me renvoyèrent chez moi.

Le soir même, je décidai de passer une seconde nuit au musée, où un nouveau gardien allait, lui aussi, passer la nuit. J’utilisais la même cachette que la nuit précédente et, lorsque le gardien arriva à quelques mètres du tableau, je sortis et l’arrêtai. Il se demandait pourquoi j’étais présent à cette heure si tardive, et je lui expliquai ce que j’avais vu la nuit dernière.

Lui non plus ne me croyait pas. Alors je pris le premier objet qui me tomba sous la main et le lançai devant le tableau, qui l’aspira avec ses yeux lumineux. Le gardien ne savait que dire, il était à la fois surpris et terrorisé ! Il m’accompagna au commissariat pour raconter ce qu’il avait vu et les policiers s’excusèrent auprès de moi. Ils allèrent chercher le tableau immédiatement.

Le tableau fut détruis dès son arrivée au poste, ce qui libéra tous les prisonniers. Le lendemain, toute cette histoire faisait la une des journaux du pays.

Répondre à cet article

SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0