Projet développement durable à Sévigné

Un moment d’amour et de frissons

lundi 1er décembre 2008, par lashka

C’était un jour d’hiver. Marat alla à la boulangerie du coin. Il aperçut madame Louise et commença à lui parler. Il l’invita dans son immense demeure. Ils prirent un, puis deux, puis trois verres... Il finirent trois bouteilles et se réchauffèrent près du feu.

Il était presque 22h15 quand Marat alla aux toilettes. Pendant ce temps, madame Louise prépara son couteau. Elle savait qu’il allait lui montrer son coffre à un moment ou un autre, car celui-ci était un homme riche et puissant et il aimait se vanter. En le tuant elle récupérerait le contenu du coffre.

L’heure tourna, chaque seconde faisait d’avantage peur à madame Louise. Marat passa à l’action et il était tellement ivre qu’il lui montra la fortune contenue dans son coffre. Louise mémorisa bien la combinaison.

Ils allèrent ensuite dans la chambre de Marat. Ils mangèrent des fruits exotiques puis passèrent aux choses sérieuses. Il était 4h37 exactement quand madame Louise le tua de quatre coups de couteau dans le ventre.

Elle se leva et elle eu un moment d’effroi. Elle entendait comme une voix. C’était l’âme de Marat qui lui chuchotait à l’oreille : "Tu es morte ! Tu vas crever ! Bientôt, tu me rejoindras !".

Au début, elle pensa que ce n’était pas vrai, qu’elle entendait des voix. Puis elle cria : "Si c’est bien toi, claque la porte !" et la porte se ferma violemment. Elle eut tellement peur qu’elle décéda d’une crise cardiaque.

Texte inspiré par La mort de Marat de Munch, 1907.

(Cliquer ici pour voir le tableau sur edvard-munch.com)

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